samedi 19 octobre 2013

Brèves Littéraire.

 La Dame aux camélias,
                                                                   Alexandre Dumas fils

D'ordinaire,  j'aime lire des livres de l'Oeuvre immense  de Zola, cette Bête Humaine, cet Assomoir pour élèves avec La Joie de Vivre, qui tentent d'apprendre que Germinal est un mois du calendrier républicain, qu'ils soient dans le Ventre de Paris  ou accompagné de son Excellence Eugène Rougon. Mais, ils diront que c'est la Faute de l'abbé Mouret, et préféreront passer un moment de Rêve devant la Débâcle de L'Argent de la Fortune des Rougons qui se dépense Au Bonheur des Dames . De toutes façons, le meilleur des devoirs restera l'écriture d'une Page d'Amour, la meilleure de toute la Terre.

Mais là, inutile de vous dire que je suis tombée sous le charme de Mademoiselle Gautier et Monsieur Duval.
Ce livre, plein de passion, plein d'amour, m'a fait passé de sublimes heures. Je n'ai pas pu le dévorer d'une seule bouchée,  mais l'attente de savoir, de connaitre la réaction de Mademoiselle Gautier, de savoir pourquoi ces camélias changent de couleur, pourquoi il y en a tant sur une tombe, comment cet amour va se finir, va-t-il se finir, et l'Opéra, vous y avez pensé à l'Opéra ? 
A Jamais ce livre concurrence deux autres de mes livres favoris. (Je vous en parlerais prochainement)

Je vous offre un court résumé, histoire de vous donner l'envie de le dévorer :


"Il faut pourtant que je vous raconte cette histoire; vous en ferez un livre auquel on ne croira pas, mais qui sera peut-être intéressant à faire."

Dans le Paris des mondains de l'époque, le jeune monsieur Duval tombe amoureux de la mademoiselle Gautier. Rien de très original, certes. Mais mademoiselle est une reine de mode, une petite reine que tous les hommes rêveraient d'avoir à leur bras pour pavaner dans le tout Paris. Armand, s'il l'avait pour maîtresse, serait le plus heureux des hommes. Pas pour pavaner, non, il veut Marguerite Gautier, pour lui seul. Mais elle, comme la société de l'époque n'est que mirage, superficialité, rien n'est réel et constant, tout est passager. Armand va-t-il réussir à la séduire, comment vont-ils finir, pourquoi ? Et cette fin, une fin grandiose, les larmes qui montent, qui coulent, qui roulent et finissent par marquer votre peau. 


"Il faut pourtant que je vous raconte cette histoire; vous en ferez un livre auquel on ne croira pas, mais qui sera peut-être intéressant à faire."

Ce livre, c'est comme une comète, je l'ai dans la peau, je l'ai dans la tête. 

***

"Nous n'avons naturellement pas d'amis. Nous avons des amants égoïstes qui dépensent leur fortune non pas pour nous (...) mais pour leur vanité.
Pour ces gens-là, il faut que nous soyons gaies quand ils sont joyeux, bien portantes quand ils veulent souper, sceptiques comme ils le sont. Il nous est défendu d'avoir du coeur sous peines d'être huées et de ruiner notre crédit.
Nous ne nous appartenons plus. Nous ne sommes plus des êtres, mais des choses. Nous sommes les premières dans leur amour-propre, les dernières dans leur estime. Nous avons des amies mais ce sont des amies (...) des femmes jadis entretenues qui ont encore des goûts de dépense que leur âge ne leur permet plus. Alors elles deviennent nos amies ou plutôt nos commensales. Leur amitié va jusqu'à la servitude jamais jusqu'au désintéressement.Jamais elle ne vous donneront qu'un conseil lucratif. Peu leur importe que nous ayons dix amants de plus, pourvu qu'elles y gagnent des robes ou un bracelet."

***


Notez Bien, 
<3

mercredi 16 octobre 2013

Excusez moi, mes chers, mais ne nous oublions pas.

J'ai conscience que la conscience qui m'anime va parfois loin, très loin. Sacrebleu, l'ouverture d'un blog, et, par là même l'ouverture de ma conscience ça n'est pas rien.
J'ai hésité des dizaines, si ce n'est des milliers de fois. Le dernier article, peut vous sembler étrange, tant je m'emballe, mais je tiens à m'excusez.


Excusez moi, mes chers.

En effet, il a été écrit, il y a de cela très longtemps, où je n'étais qu'une jeune fille fraîchement sortie des études secondaires. Par nostalgie, j'ai voulu rendre hommage à cette fille que j'étais en gardant cet article intact. J'ai l'intention, je pense d'y raconter ma vie, et la nouvelle que j'envisage. Un nouveau "look", des études "boostées" au maximum, des instants de partages, des souvenirs, des réminiscences du passé et ma vie actuelle.
J'ai conscience de faire un énième blog où  quelqu'un parle de sa vie, de sa personne, un pur concentré d'égoïsme! Mais j'ai aussi envie de vous faire découvrir un aspect du monde qui nous entoure, mon monde. Nous ne sommes pas tous pareil, et souvent je me conforte dans l'idée que nous pouvons tous être Quelqu'un. Une personne à part entière.

J'ai l'impression de commencer très fort avec ce premier article, mais c'est parce que la pluie qui règne dehors m'exhorte à sortir quelque chose de moi à défaut de ma personne au dehors.

J'ai souvent pensé à la fille que je serais plus tard, cette femme, grande, sur talons, avec un blazer noir, les cheveux attachés et des dizaines de dossiers dans les bras.
Mais j'oublie souvent de regarder qui j'étais auparavant. Il est vrai que si vous ne me connaissiez pas avant, vous ne sentirai aucune différence, mais de ceux qui me connaisse vraiment, c'est à dire: moi, le changement est ahurissant.






N.B.

dimanche 13 octobre 2013

Un Blog ? Mais pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt ?


SACREBLEU, 

si je m'attendais à te voir ici !



J'ouvre un blog...


     Je ne pensais pas le faire un jour...
 C'est un sentiment étrange, j'ouvre l'intimité de ma conscience à la tarentule qui règne sur cette mer numérique. Un vent de folie et d'hallucination embrase soudainement mon esprit.
Mais que vais-je devenir ?
M'observe -telle, l'Araignée de la toile ?
Va t-elle me manger ?

Non, par pitié !

   Regarde moi, arachnide, moi, pauvre terrienne en détresse, ne vois-tu pas que je suis plus grande que toi ?
 Ne vois-tu pas que mon pouvoir dépasse le tien ?
 Ne vois-tu pas que mes congénères et moi, armés d'un journal (un VOGUE peut très bien faire l'affaire), nous sommes prêts à réduire tes tentacules en miettes ?
Prends garde Araignée, nous régnons sur la toile, désormais.

Et OUI !

Araignée, tu semblais nous terroriser, nous. Mais sache que tes paires de jambes ne te serviront plus à parcourir les murs blancs et sales de nos salles d'eaux. Ta fin est proche, Araignée. 
Oui, je t'ai eue.
Nous sommes les maîtres du monde, et nous déciderons de ton avenir.


Mon Dieu ...

J'ai ouvert un blog, je ne sais pas ce qu'il y aura dessus, mais je promet de fournir quelques lectures pour vous incessamment sous peu 
Avec toute mon amitié, 


Plage & Peinture commencent par la même lettre... 
Est-ce à dire que nous parlons des mêmes choses ?





N.B.

Post Scriptum :  J'adore les araignées, je déteste les tuer, je les fait courir sur  mes mains avant de les relâcher par la fenêtre qui donne sur le jardin.